L’exacerbation de BPCO est définie comme une aggravation des symptômes cliniques existants ou apparition de nouveaux symptômes sans signes de gravité majeure. La décompensation est une exacerbation sévère pouvant mettre en jeu le pronostic vital, c’est la complication la plus fréquente de cette pathologie.
Étude rétrospective portant sur 230 cas de BPCO hospitalisés dans le service durant une période de 5ans (2009–2014).
Nous avons colligé 230 cas de malades présentant une BPCO, dont 79 % sont de sexe masculin. La moyenne d’âge est de 58ans. L’intoxication tabagique est retrouvée chez 76 % des cas et la notion de combustion traditionnelle dans 35 % des cas. La cause de l’exacerbation de BPCO est : une infection bronchopulmonaire dans 68 % des cas, une décompensation d’une cardiopathie dans 14 %, une embolie pulmonaire dans 2 autres et un pneumothorax dans 21 % des cas. La durée moyenne d’hospitalisation est de 18jours. Soixante-deux pour cent des patients sont au stade IV, 28 % au stade III du GOLD et 10 % au stade II. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement à base de : oxygénothérapie, bronchodilatateurs, corticothérapie inhalée, corticothérapie systémique de courte durée. Une antibiothérapie est instaurée chez 70 % de nos malades. L’évolution est favorable dans 76 % des cas.
Les exacerbations de BPCO augmentent la mortalité, accélèrent le déclin du VEMS et contribuent à la dégradation de la qualité de vie. Leur coût socioéconomique est par ailleurs très important. Les étiologies sont variées mais restent dominées par les infections bactériennes.
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Publié par Elsevier Masson SAS.